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grand paris - Page 6

  • PORTRAITS DE CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES : PHILIPPE GOAVEC : « Il vaut mieux avoir un maire qui pense que le Grand Paris est une opportunité qu’une menace »

    Dans le cadre des élections municipales de Mars 2014 de nouveaux visages apparaissent dans le paysage politique vanvéen, qu’ils soient ou non candidat sur une liste : C’est l’occasion de les rencontrer, de les interroger sur leurs motivations à être élu sur une liste, et à vouloir servir les vanvéens, ou à soutenir l’une des 4 têtes de listes qui seront présentes à cette élection. Bien sûr  lorsque c’est possible, car il n’y a, de la part, de ce blog, aucune exclusive, alors que d’autres préfèrent s’en réserver la primeur par tactique électorale. Vanves Au Quotidien s’est intéressé à Philippe Goavec, (PS) 33 ans ex-étudiant de Science po, passionné d’histoire et responsable d’un site internet institutionnel qui est candidat  sur la liste PS « Un  nouveau souffle pour Vanves »

    Vanves Au Quotidien - Qu’est-ce qui a décidé… à vous engager sur une liste aux municipales ?

    Philippe Goavec : « J’étais engagé politiquement avant, ayant rejoint le PS lorsque l’adhésion était à 20 €, pendant la campagne de 2007. Son résultat m’a fait mal. J’ai essayé par la suite de me re-mobiliser, mais je n’y arrivais pas, ni même à participer à des réunions. J’ai donc fait une pause. Mais dés Décembre  2010, comme je croyais  en François Hollande, j’ai repris les contacts car je voulais l’aider, bien avant les primaires. Ce qui a correspondu avec mon arrivée à Vanves, où je me suis inscrit à la section PS. Dans ma conception politique, le niveau local est plus intéressant que le niveau national parce qu’on voit le résultat  concret des actions menées. Au niveau national, il faut avoir les reins solides, pour vivre cette pression, donner de sa personne à 100%, avoir un ego surdimensionné. Au niveau local ce qui me plait, c’est de pouvoir aider les gens, et concrètement lorsqu’ils  ont  un souci.

    VAQ - Comment vivez-vous cette campagne municipale ?

    P.G. : « Bien, je m’amuse énormément, je prends beaucoup de plaisir, et Antonio Dos Santos n’y ait pas pour rien, avec sa manière de diriger la campagne, avec une vraie convivialité au sein de l’équipe qui s’entend bien, sans tensions, car on va tous dans le même sens. M’occupant de la communication, j’en profite pour tester des choses, de manière concrète. Une campagne est un accélérateur de temps. Entre Septembre et aujourd’hui, vous travaillez sur un site internet, la mise en forme d’un programme, puis des tracts, c’est intéressant intellectuellement. On fait une bonne campagne et les jeux sont ouverts dans cette élection. On a réussi à montrer que l’on n’était pas des « rigolos », qu’on avait des idées, qu’on avait travaillé, et que ce que l’on fait maintenant, cela se voit et commence à se ressentir. .

    VAQ - Qu’est-ce qui vous semble le plus important à défendre dans le projet du candidat PS Antonio Dos Santos ?

    P.G. : « Tout d’abord, la conception de la politique qu’a Antonio dos Santos en ayant signé la charte Anticor, en voulant donner plus de poids à l’opposition. Un homme politique qui n’est même pas sortant, et fait une telle proposition s’il arrive à la mairie, en essayant de créer beaucoup plus de débats démocratique, c’est très fort. On peut lui faire confiance pour qu’il le fasse. Ensuite, c’est tout ce qui concerne l’enfance, avec une amplitude des horaires plus importante, pour les crèches,  la mise en place des rythmes scolaires, le cartable numérique avec des propositions concrètes. Enfin, le volet numérique avec la dématérialisation des procédures  qui permet de dégager du temps pour les équipes municipales afin d’être plus disponibles pour d’autres tâches, de faciliter les relations entre les vanvéens, le Wi-Fi gratuit, des cyber-référendum. La démocratie sur le web est plus importante sur des échelles locales où on peut ne pas complétement dématérialiser le débat puisque le 100% numérique n’existe pas, car on besoin de se parler, de se rencontrer physiquement,

    VAQ - Si votre liste était élue, quelles sont les 2 à 3 premières mesures que vous prendriez ?

    P.G. : La première priorité est de ne pas augmenter les impôts ! Nous avons un programme que l’on tiendra alors qu’on nous a dit qu’il n’était pas financé, pas tenable. Antonio Dos Santos a toujours dit qu’il l’était grâce à une répartition différente pour bien mettre en oeuvre nos priorités.  La seconde est la mise en place de cette grande réflexion sur le Centre Saint Remy pour en faire un vrai lieu de vie, animé ne serait-ce que les commerces et les vanvéens, en lançant une concertation.  Enfin, investir dans d’aménagement urbain des entrées de la ville, des gens n’ayant comme image de Vances, que cette porte Brancion,  prés du Périph, avec ce logo vanvéen bleu blanc qui fait « années 70 »  

    VAQ - Quels sont vos liens avec Vanves ? 

    P.G. : « Je suis arrivé à Vanves voilà 4 ans par hasard, en venant du XVéme au moment où je voulais acheter. On a eu un coup de cœur en trouvant l’appartement que l’on souhaitait. J’ai découvert cette ville, j’y suis  ravie. Ayant toujours vécu en Bretagne et dans le Limousin, j’y retrouve certains aspects de village, avec la rue Gaudray et ses petits lampadaires, le marché du samedi, le parc F.Pic, la place de la République, le relationnel avec les vanvéens. Et j’ai découvert le Plateau et appris à  connaître ce quartier animé. Tout en étant aux portes de Paris de surcroît. Le petit village au cœur de Paris et du Grand Paris qui est un sujet important. Il faut un maire qui y croit, ou sinon, c’est nous isoler, nous ostraciser. C’est pourquoi il vaut mieux avoir une personne qui pense que le Grand Paris est une opportunité qu’une menace.

    VAQ – Quels sont les enjeux de cette élection municipale ?

    P.G. : « Je pense que  cette élection  est vraiment importante. On a un maire qui a un bilan respectable, honorable, mais Vanves a besoin d’un nouveau souffle, d’un projet et d’une vision.  Lorsque je suis arrivé, à Vanves, ma seule éducation politique vanvéen, si je n’avais pas fait de politique, c’était le « Vanves Infos » pour qui tout va bien dans le meilleur des mondes. Mais quand on creuse et qu’on sort de V.I.,  on se rend compte que des choses ne vont pas. Je ne vois pas la vision, le projet,  la cohérence pour Vanves. Une ville doit avoir un maire qui a une vision, un parti pris à un moment donné. Dans ce qu’a fait le maire actuel, je ne vois pas la vision, alors qu’avec le nouveau souffle, il y a 3 grands axes qui structure toute notre politique, imprimé dans l’esprit de  l’équipe : Vanves plus unie, plus moderne, plus solidaire

  • METROPOLE DU GRAND PARIS : VANVES FERA LE DEUIL DE GPSO LE 1er JANVIER 2016

    En seconde lecture,  Le Sénat  a mis sur les rails cette métropole du Grand Paris qui réunira la ville de Paris et les 124 communes de la petite Couronne à partir du 1er janvier 2016, en supprimant les intercommunalités existantes comme GPSO avec ses 350 000 habitants. Une interco qui a beaucoup apporté à Vanves, ce qui ne risque pas d’être le cas de la nouvelle qui entrera en vigueur en 2016.

     

    Si le Sénat avait fait passer à la trappe, en première lecture, le 3 juin dernier,  le projet créant un syndicat mixte sans fiscalité propre et conservant les intercommunalités existantes grâce à un amendement UMP et Fdeg/PC -  ce que de nombreux élus du Syndicat Mixte Paris Métropole lui ont reproché – en seconde lecture, il a mis sur les rails cette métropole du Grand Paris qui réunira la ville de Paris et les 124 communes de la petite Couronne à partir du 1er janvier 2016, en supprimant les intercommunalités existantes dont certaines comptent parfois jusqu’à 400 000 habitants. Après d’âpres discussions – 180 amendements avaient été déposé uniquement sur la partie Grand Paris -  qui avaient commencé jeudi après-midi. « Ne revenons pas au texte initial du gouvernement, ne reprenons pas le texte de l'Assemblée nationale. Trouvons un chemin propre au Sénat » avait  demandé Jean Pierre Sueur président de la commission des lois.

     

    Le Sénat a décidé que les territoires constituant la Métropole du Grand Paris rassembleront 200 000 habitants au lieu de 250 000, que  le nouvel ensemble aura le statut d’un EPCI, qui s'occupera de l'aménagement de l'espace, du logement, du développement durable et écologique, et de la politique de la ville en établissant un projet territorial. Les compétences dites « de proximité » (gestion des déchets, cantines scolaires, etc.) relèveraient des communes ou syndicats de communes. Et les transports resteraient à la Région

     

    Par contre, des amendements ont été adoptés contre l’avis de la commission de lois et du gouvernement : Le PC a obtenu que le PLU ne soit pas adopté à l’échelle métropolitaine et que les communes ne puissent être écartées de leur élaboration, l’UMP que les maires conservent la maîtrise des objectifs de constructions de logements et que tout projet lancé par la métropole et issu de transferts de compétences, fasse l’objet d’un avis positif des communes concernées. Par contre la proposition de l’UDI qui proposait de créer une sorte de syndicat mixte associant Paris aux structures intercommunales a été rejeté.

     

    « On reconnaît le particularisme des territoires sans rien céder sur la volonté d'avoir une grande métropole à Paris » résumait le rapporteur René Vandierendonck. « On refait la bataille ! Mais cette fois-ci, il y a des avancées par rapport au texte qu’on nous avait présenté. Nous, on dit d’accord pour la métropole, mais on ne veut pas qu’elle se substitue aux intercommunalités» expliquait Roger Karoutchi (UMP). « On veut faire en sorte que la métropole soit un outil de coopération entre les structures déjà existantes » confirmait Christian Favier (PC). Seule, Hélène Lipietz (EELV)  a regretté que, « à droite et à gauche, les élus ne soient pas prêts à faire de la métropole une collectivité de plein exercice ».

     

    Le débat devrait se poursuivre aujourd’hui tout au moins entre  sénateurs et députés franciliens qui doivent se retrouver dés ce matin à 9H à la Maison de la Chimie pour une conférence parlementaire sur « le Grand Paris, le défi de la gouvernance » afin  de  discuter des contours du projet, des programmes d'aménagement inhérents au nouveau Grand Paris et de la gouvernance des territoires avec différents acteurs du secteur (présidents de grands groupes, industriels, économistes, universitaires...). Elle sera présidée par Alexis Bachelay, Député des Hauts-de-Seine, rapporteur de la mission de suivi du Grand Paris et André Santini, Député des Hauts-de Seine, maire d'Issy-les-Moulineaux, président du Conseil de Surveillance de la société Grand Paris. Deux grandes tables rondes sont prévus le matin, sur « le Nouveau Grand Paris » présidé par JY Le Bouillonnec et A.Santini, et l’aprés midi sur « La métropolisation en question » présidée par Alexis Bachelay et Roger Karoutchi. Ainsi le débat est loin d’être terminé.

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Vœu contre la métropole du Grand Paris tueuse d’intercos

    La Gauche vanvéenne n’a pas suivie la gauche régionale sur le vote du vœu concernant le projet de loi sur la métropole du Grand Paris proposé par la majorité municipale UMP/UDI lors du conseil municipal de Mercredi dernier,  sauf le PS qui a voté contre,  les verts s’étant abstenus et l’élu FdeG/PC n’ayant pas pris part au vote. Dans ce vœu le conseil municipal refuse « un texte déposé précipitamment, sas préparation sérieuse, ni concertation avec les acteurs locaux qui éloignera nos concitoyens des centres de décision et qui fait peser un danger direct pour des milliers d’agents communautaires », refuse « le démantélement des EPCI existants, qui ont été démocratiquement choisis par les élus locaux et qui ont fait la preuve de leur efficacité dans la gestion des compétences de proximité, dans la planification et la conduite des politiques de développement local », et demande « pour la région capitale, une métropole ambitieuse, tournée vers l’avenir et ses enjeux, partenaires de »s acteurs locaux et soutien des dynamismes territoriaux »

     

    Anne Laure Mondo, présidente du groupe PS a reproché au maire « de demander au conseil municipal de se prononcer contre un amendement qui  n’est plus d’actualité ». Il prévoyait la création d’un EPCI à fiscalité propre, la métropole du Grand Paris, disposant d’un statut particulier comprenant Paris et les communes des 3 départements de la petite couronne. « En fait si nous en sommes arrivé à ce texte, c’est parce qu’au Sénat, l’amendement de l’UMP et du FdeG/PC ont supprimé les articles consacré à la métropole  du Grand Paris » a-t-elle expliqué  en reprenant les arguments de Jean Yves Le Bouillonnec, député maire PS de Cachan et  ex-président de Paris Métropole qui regrette « la page blanche du Sénat » qui « a été une insulte pour nos territoires. C’est le pire service qu’il pouvait nous rendre ». Pour éclairer nos lecteurs il faut savoir que  le texte en seconde lecture devant le Sénat prévoit toujours la constitution d’un EPCI couvrant tote la métropole (Paris et les 3 départtements de la Petite Couronne) d’ici le 1er Janvier 2016, mais surtout la disparition de toutes les intercommunalités de la petite couronne, ce qui n’était pas le cas dans le texte originel.     

     

    Pierre Toulouse (EELV) a fait la même réflexion, en constatant que si « un certain nombre de communauté d’agglomération ont constitué un progrés », ce n’est pas le cas à « GPSO qui est la réunion d’une bande de copains pour éviter d’être soumis à la péréquation financière. Je ne pleurerais pas sur la suppression des EPCI. Il y a beaucoup de points obscurs à GPSO, même s’il y a eu des points positifs : l’agence de l’énergie, l’agenda 21 » a-t-il expliqué en constatant tout de même que « le texte est loin d’être satisfaisant ! On aurait préféré la suppression des départements ». Claudine Charfe (FdeG/PC) a expliqué très succintement qu’elle « ne se retrouve pas, ni dans la position prise par le PS, ni dans le vœu MP/UDI ».

     

    « Ce n’est pas un problème de droite et de gauche » a clamé Isabelle Debré (UMP) en relevant deux éléments graves : « Les maires n’auront bientôt plus de pouvoir. Et c’est cela que tous les élus contestent. Des maires ont travaillé depuis des années pour construire des EPCI qui tiennent la route. Velizy, du coup, ne veut plus rejoindre GPSO pour éviter d’être intégré dans la métropole. L’objectif de l’UMP et de l’UDI est de proposer un amendement au Sénat qui puisse sauver les EPCI. Nous voulons les protéger et laisser aux maires un minimum de pouvoirs ».

     

    Bernard  Gauducheau (UDI) est bien sûr revenu sur les bienfaits apportés à Vanves grâce à GPSO en condamnant « cette métropole de Paris pensée par des apparitchiks socialistes qui n’ont jamais dirigé une commune, et qui veulent rajouter une couche au millefeuille » et en rappelant qu’à une certaine époque « l’opposition accusait GPSO d’enlever des pouvoirs aux maires » alors que « cet outil a fait ses preuves depuis 10 ans ». Enfin, il n’a pas caché que derrière tout cela, « il y a une idéologie qui ne fait pas confiance aux élus », « un moyen détourné pour récupérer les moyens (financiers) de nos communes altoséquanaises sous couvert de rééquilibrage régional ».  Valérie Mathey (PS) a été choqué par « ces propos violents » que Bernard Gauducheau (UDI) assume complétement comme il le lui a répété.